Helsinki, dans le golfe de Finlande

A l’approche de l’archipel, surgit la presqu’île d’Helsinki au centre d’un littoral dentelé. Capitale la plus septentrionale après Reykjavik en Islande, la fille de la Baltique reste une ville de nature.

Retraçant l’histoire de la jeune capitale, le centre ville regorge de constructions de style Art nouveau ou néoclassique comme la gare centrale recouverte de granit finlandais. A une centaine de mètres dans le quartier Kruununhaka, la blanche et majestueuse cathédrale luthérienne surplombe la place orthogonale du Sénat, reflet de la ville après son annexion à la Russie au 19^e s – la Finlande vient de fêter ses 100 ans d’indépendance en 2017. Au nord, construit au bord de la baie de Töölö, le palais moderne Finlandia a accueilli la signature des accords des 35 pays mettant fin à la guerre froide en 1975.

A quelques pas au sud de la place, le contraste est saisissant. La cathédrale orthodoxe Oupenski, la plus grande d’Europe Occidentale, domine de son promontoire la péninsule de Katajanokka. Du port de ferries, on embarque pour l’île de Suomenlinna, à vingt minutes, accueillant la forteresse maritime construite au 18^e siècle avec l’appui du roi de France Louis XV.

Au bord des quais, l’incontournable place du marché Kauppatauri, très animée, où l’on vient faire quelques emplettes souvenirs – bonnet, pull ou peau de bête – et goûter à la traditionnelle viande de renne ou au saumon frais. Ville également réputée pour son design, on se saurait manquer la visite des boutiques le long du parc de l’Esplanade.

Si l’on a assez de temps, on s’éclipse jusqu’au parc central Keskupuisto où il n’est pas rare de croiser des amateurs de ski de fond ou de marche nordique. Ou encore, on profite des nombreux saunas où les Finlandais se retrouvent entre amis, chaque semaine, quelques minutes ou quelques heures, pour le bien du corps et de l’esprit.